Michel-Ange, 1511

Haman est représenté trois fois : à droite, le souverain Assuérus l'envoie prendre les vêtements royaux de Mardochée, qui est assis sur le seuil ; à gauche, Esther révèle la conspiration d'Haman à Assuérus et au centre, Haman est puni, hissé sur une sorte de croix avec un regard vertigineux qui le projette hors de la représentation, vers le spectateur. Haman est toujours reconnaissable à sa robe jaune, qui apparaît comme un tissu volant dans la scène du martyre, où le corps est nu. 

Le Châtiment d'Haman fait partie des quatre pendentifs avec des histoires de l'Ancien Testament, liées à la protection par Dieu du peuple d'Israël.

Rome, Chapelle Sixtine.

Source : commons.wikimedia.org

Haman reconnaît son destin

Peinture de Rembrandt ou de son atelier, entre 1648 et 1665.

Musée de l'Ermitage à Saint Pétersbourg.

Source : wikipédia

Histoires tirées de l'Ancien Testament

Manuscrit en français en écriture gothique.

Date d'édition :  1350.

Dessins rehaussés de lavis, initiales puzzle à filigranes, initiales filigranées.

1^ère image : comment Assuérus et Haman dînèrent chez Esther.

2^ème image : comment Haman fit préparer la potence pour Mardochée.

Bibliothèque nationale de France. Département des manuscrits.

Source : Bnf Gallica

Tableau de Rembrandt

Peint en 1660. Cette toile est conservée au musée des Beaux-Arts Pouchkine.

Moscou.

Source : commons.wikimedia

Frans Floris, (Frans de Vriendt), vers 1548-1550

Dessin au crayon en brun, pinceau ton rose.

Peinture, 1769.

Russie, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage.

Source : Musée de l'Ermitage

Matthäus Merian, l'aîné. 1593-1650

Gravure sur papier.

Allemagne, premier tiers du XVIIe siècle.

Russie, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage.

Source : Musée de l'Ermitage

Filippino Lippi, vers 1470-1475

À gauche, la lamentation de Mardochée.

Au centre, La pâmoison d’Esther venue demander à Assuérus de sauver les Juifs du royaume.

À droite, Haman implore en vain la pitié d’Esther. 

Huile sur bois ornant un coffre de mariage.

Paris, musée du Louvre. 

Source : Le Louvre

Rembrandt, vers 1665

Peinture.

Russie, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage.

Source : Musée de l'Ermitage

Pieter Lastman, vers 1618

Une fois reconnu coupable d’avoir voulu massacrer le peuple juif de sa propre volonté, Haman vient implorer le pardon d’Esther, qui le lui refuse. 

Huile sur panneau.

Varsovie, Musée national de Varsovie

Source : commons.wikimedia 

Augustin Calmet, 1701

Représente la vieille synagogue d’Amsterdam.

Coutume ancienne de l'effacement du nom de Haman lors de la lecture du Rouleau d'Esther à Pourim.

Divers usages sont apparus autour de la lecture de la Meguilla : notamment d’encadrer la lecture de bénédictions, de lire les noms des dix fils de Haman (Esther 9:7-10) en un souffle afin de faire savoir qu’ils sont morts simultanément.

Les tossafistes de France et de Rhénanie (rabbins médiévaux du XIe au XIVe siècle) instaurent la pratique de frapper des morceaux de bois sur lesquels est inscrit le nom de Haman, afin de se conformer au commandement d’effacer le nom d’Amalek, même du bois et de la pierre.

Gravure sur bois.

Paris, MAHJ.

Source : mahJ

Atelier de Rembrandt, 1635

Une fois reconnu coupable d’avoir voulu massacrer le peuple juif de sa propre volonté, Haman vient implorer le pardon d’Esther, qui le lui refuse. 

Huile sur toile.

Bucarest, Musée National d’Art de Roumanie.

Source : commons.wikimedia

Ernest Normand, 1888

La reine Esther, qui fait face au roi Assuérus, pointe le doigt vers Haman, qui se recroqueville. 

Huile sur toile.

Sunderland Museum-Winter Gardens.

Source : commons.wikimedia