Les origines du Pourim shpil
Pourimshpiler
Pourimshpiler
Musiciens de Pourim, Venise, 1741
Photo d'une gravure sur bois in Sefer Minhagim (Livre de coutumes).
Source : commons.wikimedia
Mahzor de Worms
Mahzor de Worms
Le Mahzor de Worms
Manuscrit enluminé contenant un rituel de prière (un mahzor) datant de 1272.
Il possède la première inscription en langue yiddish, ou de son ancêtre linguistique proche.
Ce livre est resté dans la communauté de Worms jusqu’à la Nuit de Cristal et a été donné à Israël par l’Allemagne en réparation de la Shoah. Il est conservé à la Bibliothèque nationale d'Israël à Jérusalem.
Source : fr.wikipedia.org
Mahzor de Worms
Mahzor de Worms
Mahzor de Worms : manuscrit enluminé, 1272
Il s'agit d'un livre de prières juif, où l'on trouve l'un des plus anciens passages connus en yiddish.
La phrase est écrite en rouge entre les lettres du titre hébreu ; elle demande qu'on rapporte le livre à la synagogue si on le trouve.
Le texte est un couplet rimé, entièrement vocalisé.
Auteur : Simhah ben Yehudah ha-Sofer, (28 Teveth 5033 - 20 décembre 1272).
Source : wikipedia
Manuscrit du Massekhet Purim
Manuscrit du Massekhet Purim
Manuscrit, 1752
Écrit en hébreu, le manuscrit contient le texte du Massekhet Purim, une parodie de Pourim de l’auteur et traducteur provençal Kalonymus ben Kalonymus (Arles 1286- après 1328).
Cette oeuvre imite avec humour le texte et le style du Talmud, et traite de la nourriture, de la boisson et de l’ébriété durant la fête du Pourim.
Suisse, Zürich
(Braginsky collection-Kalonymus ben Kalonymus).
Source : e-codices
Avoda Zara
Avoda Zara
Le chapitre 18 du Talmud de Babylone (IVè-VIè s. av J.C.) s’intitule « Avoda zara », « L’idolâtrie ».
Il est à l'origine de la tradition rabbinique qui interdit le théâtre.
Celui-ci est assimilé au cirque gréco-romain, lieu d’idolâtrie, à la fois à cause des sacrifices d’animaux, du culte rendu à Dionysos et parce que les tragédies grecques mettent en scène les dieux de l’Olympe à une époque où le judaïsme est le seul monothéisme.
Source photo : YCT library
Il est condamné aussi pour la cruauté des jeux du cirque, et en tant qu’« assemblée de moqueurs ». Enfin, les spectacles détourneraient de l’étude de la Torah. Certains commentateurs prescrivent cependant d’y aller pour tenter d’y sauver une vie ; d’autres reconnaissent sa fonction cathartique. Plus tard (en 200 av. J.-C.), Ézéchiel d’Alexandrie prescrit la fréquentation du théâtre et utilise lui-même une forme littéraire grecque pour permettre aux juifs qui n'étudient plus de se rapprocher du texte biblique.
Le Marshelik
Le Marshelik
Carte postale, New York, début du XXe siècle.
Le marshelik amuse les invités pendant un banquet de mariage.
Les marshelikes et narn (amuseurs juifs, parmi lesquels quelques femmes), letsonim (de lets, péjoratif dans le talmud, “railleur”) et badkonim (de badakh, être gai, s’amuser) sont les équivalents juifs des bouffons, fous et ménestrels du monde chrétien.
Ils diffusent une littérature populaire, en yiddish, fondée sur la Bible.
Source : commons.wikimedia
Pourimshpiler
Pourimshpiler
Pourimshpiler
Pourimshpiler
Musiciens-comédiens ambulants
Anonyme : Amsterdam.
Illustrant le Birkat Hamazon (prière d’action de grâce après le repas), Prague, 1708.
Cette bénédiction se trouve dans de petits livrets illustrés (Birkhon en hébreu ou Bentcher en yiddish).
Le Birkat Hamazon se trouve également dans presque tous les siddourim (livres de prières).
Source : commons.wikimedia
Pourim
Pourim
Personnages de Pourim en costume
D'après une estampe originaire de Leusden, Philologus Hebræo-Mixtus, 1657.
Tiré de l' Encyclopédie juive 1901-1906
Pays-Bas.
Source : commons.wikimedia
La fête de Pourim
La fête de Pourim
Pourim à la maison
Gravure de Moritz-Daniel Oppenheim (1882), représentant une famille juive allemande pendant la fête de Pourim.
Les artistes masqués chantent et dansent devant la maisonnée : le petit spectacle fait partie intégrante de la célébration de Pourim.
Bibliothèque de l’Alliance Israélite Universelle.
Source : Bibliothèque AIU